Portraits › Heinrich : transcription
Transcription :
Je m’appelle Heinrich F., je suis né à Munich, j’étais très mauvais à l’école en français, donc mes parents m’ont envoyé en France pour apprendre la langue, et c’est comme ça que j’ai rencontré mon épouse qui à l’époque m’avait conseillé de tenter de faire au moins une partie de mes études en France, ce que j’ai fait.
Je suis diplômé d’une école allemande et d’une école française.
Je me souviens de ma toute première arrivée en France, j’ai pris un train de Paris pour aller en Bretagne et je suis monté dans le wagon pour Quimper et je me suis retrouvé à Quiberon…
J’ai crée mon cabinet il y a deux ans. Avant j’étais salarié dans une grande agence à Bordeaux.
J’ai fait le choix de ne pas travailler seul, on s’est associés avec deux autres architectes pour partager de très grands locaux au centre de Bordeaux.
J’ai des compétences techniques et un savoir-faire que je peux apporter ici et que j’enrichis avec les savoirs et les compétences que j’ai appris en France.
Je pense que l’un des avenirs pour nous tous passe par ce brassage de compétences.
« Architecture écologique » c’est toujours des grands mots mais on essaye de faire ce qu’on peut, nous dans le bâtiment, pour améliorer le futur et l’environnement.
Ce qui est un peu surprenant au départ, c’est toutes les démarches administratives qui sont différentes, l’inscription aux listes électorales : en Allemagne on est inscrit d’office, ici il faut faire la démarche, une inscription à la sécurité sociale ; donc il y’a tout un ensemble de démarches, quand on les connaît pas il faut les découvrir et une fois qu’on a compris, ce n’est pas compliqué.
Les réseaux d’amis, aussi les réseaux de relations, c’est quelque chose qui nous permet de nous ancrer dans un endroit, de prendre racine de se sentir chez soi.
Souvent je rencontre des étrangers, je peux dire des Allemands, mais des étrangers qui sont très étonnés par des détails de la culture française parce qu’ils ne l’ont pas comprise et ça ne rend pas la communication plus facile.
Je pense que je suis curieux, je pense que j’aime bien rencontrer les gens, et j’aime bien comprendre d’autres pays, d’autre langues, d’autres cultures, donc ça aide peut être…
J’aime beaucoup les grandes plages de l’atlantique, j’aime beaucoup l’Entre-deux-mers avec ses vallons et ses vignes, j’aime la proximité des Pyrénéens.
Est ce qu’il y des choses qui te manquent de l’Allemagne ?
Oui la neige. Là on est proche de Noël, la neige, oui, les saisons qu’on peut avoir à Munich avec deux mètres de neige en hiver, des températures à -20°C, oui. Après quand on prend, encore en octobre, un bain dans la mer on oublie ça. On est bien content qu’il fasse plus chaud ici. Je suis très content d’être arrivé à Bordeaux et en Aquitaine on est dans une région qui a une qualité de vie extraordinaire, qui évolue beaucoup.
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